Après plusieurs semaines de protestations liées à la montée exorbitante du prix des produits pétroliers, les chauffeurs de taxis et de motocyclettes ont commencé à reprendre timidement leurs activités ce mardi 20 septembre 2022.
Dans les rues de la capitale haïtienne, on constate quelques voitures assurant le transport en commun sur certains tronçons comme la route de Juvénat, de Bourdon et de Delmas. Les chauffeurs se plaignent tous de la difficulté de trouver du carburant pour fonctionner normalement.
En effet, cette pénurie de carburant a provoqué l’augmentation des prix du transport en commun. À cause de cette situation, des citoyens sont obligés de circuler à pied pour vaquer à leurs occupations.
Les chauffeurs fixent de nouveaux prix. Parfois, ils vont jusqu’à doubler l’ancien prix. C’est le cas du parcours Pétion Ville – Juvénat. Avant le “Peyi lòk”, le prix était fixé à 25 gourdes, il est passé maintenant à 50 gourdes, selon les constats de la rédaction.
À noter que dans sa dernière adresse à la nation, tenue il y a maintenant trois jours, le locataire de la primature, Dr Ariel Henry, a annoncé que le carburant est disponible sur le marché. : “Gaz la disponib nan tout tèminal yo pou alimante tout ponp nan peyi a”, a indiqué le chef du Conseil de la Sécurité de la Police Nationale (CSPN).
Bien que les autorités concernées aient commencé à enlever les barricades dans certaines rues, aucune pompe à essence n’est encore en mesure de distribuer le carburant.
Marie-Alla Clerville