Ariel Henry, accompagné du ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales, a rencontré le mardi 6 septembre, des représentants de différentes associations des chauffeurs de taxis moto, ainsi que des membres d’organisation communautaires de base de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Ils ont discuté de la crise du carburant, du marché noir et du commerce illicite que pratiquent certains secteurs et, notamment de la nécessite de l’ajustement du prix des produits pétroliers aux stations d’essence.
Le Premier ministre Ariel Henry a fait un état des lieux de la situation due à la rareté des produits pétroliers à la pompe, de la cherté de la vie et des difficultés confrontées par des parents dans le cadre de la rentrée des classes.
Le chef du gouvernement a promis, dans un très bref délai, l’adoption de toute une série de mesures visant à rendre disponible le carburant dans les stations-services, de mettre en œuvre un programme d’apaisement social au bénéfice des populations les plus vulnérables et les plus démunies, de lutter contre la pauvreté extrême et de favoriser une rentrée des classes dans de meilleures conditions possibles.
Le Premier ministre a profité de ses échanges avec les membres des associations syndicales de chauffeurs de motos-taxis pour les inviter à se regrouper davantage afin d’accéder à certains services sociaux de base, dont l’assurance santé.
Le chef du gouvernement a, au terme de la réunion, lancé un appel au calme, notamment, aux chauffeurs de motos-taxis qui ne doivent surtout pas céder aux incitations à la violence, aux manipulations politiques qui sapent la stabilité et l’Etat de droit que prône, sans relâche, le gouvernement.
À noter qu’Ariel Henry ne procède à ces démarches que quelques jours après les nombreux soulèvements massifs de la population dans divers départements du pays. Il est finalement sorti de son mutisme et de son long silence, mais à quelle fin ?
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Kethia Saint Marc