Les journalistes crient, “Non à la brutalité policière”

Les journalistes crient, "Non à la brutalité policière"

Plusieurs dizaines de Journalistes ont foulé le macadam, le dimanche 13 novembre 2022. Objectif : dénoncer la brutalité policière à l’encontre des travailleurs de la presse. Ils ont profité de l’occasion pour exiger à l’IGPNH de publier les résultats de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Romelson Vilsaint ainsi que d’autres victimes.

Suite à l’appel du collectif des Médias en ligne (CMEL), les journalistes ont parcouru plusieurs rues de la capitale pour dénoncer le comportement violent des policiers à leur égard. Munis de maillot blanc, de pancartes en main sur lesquelles sont inscrits des slogans hostiles à la brutalité et la violence policière, ils ont craché leur inquiétude.

“Les agents de police doivent reconnaître et respecter le droit des journalistes. Personne ne peut empêcher les journalistes d’exercer leur métier, la presse n’est pas esclave de personnes”, a déclaré Dieudonné Saint-Cyr, responsable de ( CMEL).

“Nous faisons le même travail sauf que le policier a une arme en main et nous une plume, un smartphone, entre autres. Nous n’avons aucun problème avec les policiers. Nous devons nous mettre ensemble pour travailler au bénéfice de la population, à quoi ça sert un policier d’avoir un problème avec des journalistes ?”, a martelé la journaliste Landa Michel.

Tout au long du parcours, ils ont exigé que le haut commandement de la PNH prenne sa responsabilité pour éviter les bavures policières. Les manifestants avaient pour destination le commissariat de Delmas 33, où les forces de l’ordre ont donné plusieurs d’entre eux, accès de déposer une gerbe de fleurs dans la mémoire de leur confère Romelson Vilsaint.